Les protéines rapides, ainsi appelées parce que leur absorption dans le sang est très rapide au cours de la digestion, ont aussi un intérêt pour augmenter la disponibilité des acides aminés pour la synthèse protéique. C'est le cas par exemple des protéines du lactosérum (petit lait). La vitamine D offre un intérêt pour prévenir le nombre de chute. Education thérapeutique L'un des défi majeur de la prise en charge est d'obtenir que les patients reprennent confiance dans leurs capacités et acceptent de respecter ce programme sur la durée. La prévention de la sarcopénie La prévention de la sarcopénie repose sur les mêmes piliers que le traitement, à savoir l'activité physique et la nutrition. Activité physique L'activité physique couple idéalement des exercices de renforcement musculaire et des activités d'endurance. Les exercices d'assouplissement et d'équilibre sont également bénéfiques. Des études ont par exemple montré les bienfaits de la pratique du Taï Chi. Pour ceux qui ne sont pas adeptes des activités sportives, de nombreuses activités du quotidien – la marche, le jardinage, faire les courses… – contribuent à préserver notre "capital muscles". L'exercice physique permet aussi de stimuler l'appétit et le métabolisme. Alimentation L'alimentation doit permettre un apport suffisant en protéines. Elle doit aussi être équilibrée et permettre notamment des apports essentiels en fruits et légumes (riches en anti-oxydants), ou encore en oméga-3, de manière à préserver l'organisme des effets néfastes du vieillissement. La prise de compléments alimentaires aux propriétés anti-oxydantes, anti-inflammatoires, ou encore actifs sur le métabolisme est envisageable (anthyocanes, oméga-3, acide ursolique…) mais ne peut se substituer à une alimentation équilibrée.